« C’est sur un rêve,c’est sur une pierre,c’est dans la tête. »








« C’est sur un rêve,c’est sur une pierre,c’est dans la tête. »
Ce festival international de sculpture est remarquable, depuis 25 ans une majorité de sculpteurs sur bois et quelques sculpteurs sur pierre viennent de tous les continents pour réaliser une œuvre.
Cette année Abdülhamid AKTAM (Syrien); Cynthia Saenz (Costaricaine); Abdoul Karim SANA (Burkinabé); Roberto COCCOLINI (Italien); Michelina CONSALVO (Italienne); Victor Arturo GUADALUPE TINEO (Péruvien); Marielle MARTINELLI (Italienne); Flora MARTINOT (Française); Thomas LAFORGE MELOCHE (Canadien); Rashid NAZIH (Égyptien); Roberto SVANOTTI (Argentin); Ihor Tkachivskyi (Ukrainien);Hayk TORMAJYAN (Arménien); Sanja SPASIC (Italienne); Maximilien SOULLIER (Français); ont vécu un moment très fort de travail et d’échange.
Très bien reçu, nous avons été accueillis par une super équipe constituée en grande partie de bénévoles. Je les remercie tout particulièrement de l’attention qu’ils portent aux artistes de notre temps.
La Sculpture Abysse réalisée à cette occasion est en granite et son intérieur est en métal.
C’est une créature du fond des océans, elle est présentée sur un socle de la même manière qu’un vieux fossile qu’on expose.
Elle évoque les origines du monde; mais aussi par ses parties métalliques, une architecture, un univers imaginaire et contemporain qui est bien le notre.
Cet objet est une lampe qui n’ éclaire pas. Il est entre la sculpture et l ‘objet de décoration.
L’albâtre en fine épaisseur laisse passer la lumière. La finesse du bois, comme une pétale repose sur le pied plus géométrique en travertin.
De chêne et de quartzite « Silver-brown », cette table dont le graphisme est inspiré de l ‘appareillage des murs inca, est une création unique de l ‘atelier.
D’albâtre et de bois, cette lampe simple et élégante diffusera une lumière dans des tons chaleureux.
Un symposium de sculpture est une rencontre d’artistes, qui s’expriment via la pierre sur un thème. C’est un moment fort d’échange humain mais aussi de confrontation d’idées.
Ce n’est certainement pas un concours ou une course, chacun des sculpteurs aborde le sujet avec son âme, son parcours et sa technique.
Attaquer un bloc de pierre à la main avec ou sans machine nécessite une certaine détermination et un grain de volonté , mais ce n’est pas une recherche de prouesse technique, c’est plutôt une expression de l’homme en contact avec la matière.
C’est un moment de réflexion et d’action sur le fond de l’homme.
Un grand merci à l’association art monumental et à la commune de Réalmont pour cette manifestation réussie.